Solidarité avec Gaza
Stop à l’impunité et
au silence complice de l’E.U !
2 millions d’habitants
10 ans d’un blocus illégal imposé par Israël
3 attaques israéliennes en 8 ans
Plus que 2 heures d’électricité par jour
“Une prison à ciel ouvert”, “un enfer sur terre”, celles et ceux qui se sont rendus à Gaza savent à quel point vivre dans ce territoire de 360 km2 est devenu un enfer. Frappes israéliennes, eau polluée, accès aux ressources, restriction des zones de pêches, chômage, dépendance à l’aide internationale. Aujourd’hui, on ne vit plus à Gaza, on y survit.
Malgré 10 ans de blocus illégal et cynique, malgré les crimes de guerre perpétrés lors de l’opération “bordure protectrice” en 2014, malgré les nombreuses résolutions ou rapports de l’ ONU qui lecondamne,Israël continue sa politique en toute impunité allant même jusqu’à restreindre les heures d’électricité du territoire en rendant impossible l’utilisation d’installation vitales pour la population. Cela alors qu’en tant que puissance occupante, Israël est censé assurer la sécurité et les services de base à la population de Gaza.Et en addition à la politique criminelle israélienne, les Gazaouis sont aujourd’huivictimes des jeux politiques intrapalestiniens et de l’agenda politique de dirigeants bien éloignés de la réalité qu’ils vivent.
Aujourd’hui, les Gazaouis sont oubliés de la communauté internationale qui se souvient d’eux lorsque “l’escalade de la violence” reprend. Pourtant, la violence de l’occupation et du blocus israélien durent depuis des années. Les assassinats ciblés, les bombardements fréquents, le contrôle aérien, terrestre et maritime des déplacements, la restriction d’accès à l’eau, à l’électricité, aux marchandises nécessaires à leur développementsont une violence quotidienne que 2 millions de personnes subissent tous les joursà Gaza.
Par ailleurs, celles et ceux qui décident de quitter cet enfer sur terre rejoignent le parcours de centaines de milliers de réfugiés vers l’ Europe. À leur arrivée, nombreux sont celles et ceux qui se verront refuser l’asile politique. Comme si la complaisance internationale à l’égard d’Israël ne suffisait pas, l’Europe renvoie les Gazaouis à leur enfer ajoutant à sa lâcheté un cynisme sans nom.