Bulletin N°78
Inextricablement liée à l’identité des Palestiniens, la ville a été conquise dans son entièreté en 1967 par Israël. Cette dernière cherche depuis lors à ostraciser ceux qui, par leur présence même, mettent à mal le récit officiel d’une capitale « Eternelle, Une et indivisible » du peuple juif.
Les politiques urbaines, qui noient les quartiers palestiniens de Jérusalem Est dans un ensemble plus vaste incluant les colonies de peuplement, constituent un moyen privilégié pour ce faire .
Le statut de « résident permanent » attribué aux populations occupées, représente une autre façon de les précariser pour les pousser au départ.
Se parant des atours de la « continuité historique » pour légitimer ses prétentions territoriales, le pouvoir israélien n’hésite pas à instrumentaliser les fouilles archéologiques autour de la Vieille Ville .
Mise à mal par les récentes décisions américaines, l’agence de l’ONU pour les réfugiés (UNRWA) est également dans le viseur des autorités municipales jérusalémites .Face à la dépossession de leurs droits, les habitants palestiniens de la ville restent fidèle à la tradition de boycotter les élections locales, auxquelles ils sont autorisés à voter, ce malgré l’émergence de voix discordantes
- Jérusalem-est, cerné par les colonies
- La planification urbaine, outil de la judéisation de Jérusalem
- L’archéologie au service de la domination israélienne
- Liquidation de l’UNRWA à Jérusalem ?
- Les Palestiniens et les élections municipales à Jérusalem-est