Depuis le 7 octobre, l’ABP tente, avec une large coalition d’organisations belges, palestiniennes et internationales, de mettre fin au silence ou à la complicité de nos gouvernements avec la guerre génocidaire conduite par Israël contre le peuple palestinien. Cette stratégie a été partiellement couronnée de succès, comme le montre la mobilisation impressionnante des citoyens belges et le durcissement progressif de la position belge vis-à-vis d’Israël. Celle-ci reste toutefois loin d’être à la hauteur de l’urgence du moment, et nous devons donc continuer à faire évoluer le débat public pour rendre incontournable la solidarité avec le peuple palestinien.

Durant cette même période, nous avons dû subir les attaques mensongères des défenseurs du régime criminel d’Israël, mais également celles d’individus et d’organisations actives dans la solidarité avec la Palestine. Si la critique et le débat sont légitimes, la diffamation n’est pas acceptable.

Nous tenons dès lors à clarifier ici que si nous avons bien donné pour consigne aux participants à nos manifestations d’en respecter les mots d’ordres et, à la demande de nos partenaires palestiniens, de n’arborer que le seul drapeau palestinien, les seules directives données à notre service d’ordre, composé en grande partie de Palestiniens, en cas de refus du respect de ces consignes a toujours été d’opter pour le dialogue.

Quant aux positions de l’ABP, qui font, elles aussi, l’objet de désinformation, nous invitons chacun à juger sur pièce, notamment au regard de notre déclaration de principe, de nos campagnes et de notre communication, notamment celle du 7 octobre.

L’ABP n’a jamais revendiqué un quelconque monopole de la défense des droits du peuple palestinien. Nous regrettons que certains éprouvent manifestement le besoin de diviser le mouvement, au moment même où tous les efforts devraient être concentrés sur la solidarité avec le peuple palestinien qui subit actuellement l’assaut le plus meurtrier de son histoire.