Focus société civile: Palestinian Family Planning and Protection Association

Nom de l’association : (PFPPA),Branche de Hébron, Ein Sarah – Al Amal Billah Building

Date de création  : 1964

Site Internet : www.pfppa.org, voir Services Delivery Points : Hébron

Contact : info@pfppa.org, Hébron : Tél. 00972 2 222 8857

Ses missions 

Depuis sa création en 1964, l’Association palestinienne pour la planification et la protection de la famille (PFPPA) et son personnel travaillent sans relâche pour promouvoir, dans tout le pays, la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes. Pour ce faire et pour soutenir leur travail et conforter leur vision, ils ont sollicité l’appui de chefs de communautés influents, de chefs religieux, de professionnels, d’agences de presse et de journalistes, de modèles et de volontaires communautaires.

Au cours des dernières années, ils ont mis en place des politiques, des programmes et des pratiques ambitieux et audacieux. Ils ont adopté une approche de réduction des risques basée sur les principes des droits de l’Homme et de protection de la santé publique afin de prévenir notamment les avortements non médicalisés. Ils abordent également de manière proactive et systématique la violence sexuelle et sexiste grâce à cinq points de prestation de services situés en Cisjordanie et à Gaza, qui offrent aux femmes dépistage, conseil et appui.

Ils ont recruté de jeunes volontaires dont ils font des agents de changement et des éducateurs de leurs pairs dans leurs communautés. En formant des représentants d’organisations communautaires locales, ils ont également repris et utilisé les compétences et les connaissances des leaders communautaires afin d’optimaliser la diffusion de messages positifs d’éducation sexuelle complète dans leurs organisations et de sensibiliser au mieux leurs communautés.

Enfin, grâce à la mise en réseau, au lobbying et au soutien d’organisations locales et gouvernementales, le PFPPA a réussi à introduire des contraceptifs d’urgence et des implants contraceptifs dans tout le pays.

Ses défis 

Dans la société très traditionaliste du gouvernorat d’Hébron, les problèmes de sexualité et de reproduction sont mal aisés à aborder. Cependant, ils sont nombreux. Le personnel du centre de Hébron est essentiellement féminin et les travailleuses vont dans les villages pour discuter avec les femmes des difficultés auxquelles celles-ci sont confrontées : déni de droits due à leur ignorance, mariages précoces, infertilité, grossesses et naissances non désirées, avortements, violences conjugales, crimes d’« honneur », , maladies sexuellement transmissibles, etc.

Le centre comprend une clinique pour les femmes : elles y trouvent des médecins mais aussi des psychologues, des assistants sociaux et des conseillers juridiques. Des séances de sensibilisation sont régulièrement organisées pour des groupes de femmes et de jeunes filles. La clinique suit aussi la santé des enfants jusqu’à 16 ans.

Par ailleurs, dans le but de former de nouvelles générations plus ouvertes, l’organisation gère, avec la participation de jeunes bénévoles, un centre pour les jeunes qui propose des formations à la vie active, des ateliers, des conseils individuels et en groupe, des séances de sensibilisation et des réunions sur les questions de santé et de sexualité destinées aux jeunes de 15 à 25 ans. Le défi est de faire de ces jeunes des adultes conscients et, à leur tour, des éducateurs relais.

Ses liens avec l’Association belgo-palestinienne

L’Association belgo-palestinienne rencontre régulièrement le PFPPA de Hébron, lors de ses nombreuses missions lorsqu’elle le met en contact avec les membres participants de ces missions. En effet, il nous paraît intéressant de rendre compte des efforts faits en Palestine pour promouvoir les droits des femmes et d’entendre ce que disent les travailleuses de terrain sur leur propre société, toujours sans langue de bois. Une particularité intéressante aussi : c’est un homme qui est chargé de la communication. Non pas parce que les femmes en sont incapables mais parce que, dans cette société traditionaliste, la directrice a considéré que, stratégiquement, un homme était plus à même de faire passer le message auprès des communautés, des autorités politiques, religieuses, médiatiques, etc.

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