Sabotage en Haute Mer

Mardi, le colonel Itzik Tourgeman a dit devant le Comité de Défense et des Affaires Étrangères du parlement israélien que deux autres bateaux naviguaient vers Gaza pour essayer de briser le blocus naval. Le chef de recherche de la division des opérations a dit « les bateaux n’ont pas rejoint leur cible au jour d’aujourd’hui car une opération clandestine  avait été menée contre eux». http://www.israelnationalnews.com/News/Flash.aspx/187299

Nous avons eu des soupçons sur les problèmes mécaniques que nos deux bateaux, Challenger 1 et Challenger 2, ont eus en rejoignant la flottille mais nous ne voulions pas dire quoi que ce soit avant de pouvoir le prouver. Il se trouve que nous n’avons plus à le prouver : les porte-parole d’Israël l’ont fait.

Le Guardian a écrit un article le même jour, disant qu’Israël avait donné de forts indices selon lesquels ses forces armées avaient secrètement saboté quelques-uns des bateaux faisant partie de la Flottille de la Liberté, en route pour Gaza. Israël Radio a demandé à Matan Vilnai, adjoint du Ministre de la Défense, s’il n’y avait pas une autre solution plus intelligente qu’un assaut direct. Il a répondu : «toutes possibilités ont été considérées,» puis il a ajouté : «Il se trouve qu’il y a moins de bateaux que les 9 qui devaient participer à cette flottille. »

Une source anonyme de l’armée israélienne qui a fait un exposé au comité des affaires étrangères et de la défense sur l’intervention, largement critiquée, contre la flottille en mer a aussi mentionné que des «opérations clandestines» avaient été montées contre la flottille.

Nous avons eu de la chance que nos capitaines soient hautement qualifiés et aient pu débarquer les passagers sans problème.

Pour cela, nous allons nous assurer que le Rachel Corrie soit bien protégé et qu’Israël soit averti que, s’il arrive quoi que ce soit au Rachel Corrie, aux passagers ou à l’équipage, le blâme retombera sur Israël. À cause des ces menaces, nous allons faire rentrer le Rachel Corrie dans un port, ajouter des personnalités à la liste de ses passagers et insister pour que des journalistes du monde entier nous rejoignent.

Le sabotage peut aussi se faire avec des mots. Barak Ravid, dans le Haaretz d’aujourd’hui, a rapporté : «Une solution diplomatique semble imminente pour laisser le Rachel Corrie, le navire d’aide humanitaire, rejoindre sans incident le port d’Ashdod. D’après des diplomates européens et des hauts fonctionnaires du Ministère des Affaires Étrangères à Jérusalem, des discussions derrière des portes closes ont eu lieu ces derniers jours entre Israël et le groupe gérant le bateau pour qu’il puisse rejoindre le port.»

Ceci est aussi du sabotage, par écrit. Nous avons appelé Haaretz et le journaliste. Ils ne nous ont pas rappelés.

Nous n’avons aucune intention, ni maintenant ni jamais, de rejoindre le port d’Ashdod.

Contact : Greta Berlin 00 357 99 18 72 75

source : Free Gaza

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