Pour l’amour de Bethléem, ma ville emmurée

Son récit est un condensé tragique de toutes les souffrances qu’endurent les Palestiniens : le traumatisme de la « Nakba » de 1948, le souvenir douloureux de l’enfant qu’elle était et de sa famille quand les occupants leur ont tout pris en 1967, les espoirs déçus des accords d’Oslo de 1993 censés régler la question des frontières, des colonies, de l’eau, du statut de Jérusalem. Aujourd’hui, ce sont encore les humiliations aux check-points, l’arbitraire total dans l’attribution des permis de passage de l’autre côté du Mur de béton, les confiscations de terres pour l’établissement de colonies ou la construction de routes de contournement interdites aux Palestiniens, les arrestations, la destruction de biens, le chômage endémique et la pauvreté de masse du fait des entraves à toute forme de développement d’activités économiques.

Pour l’amour de Bethléem, ma ville emmurée, par Vera Baboun avec Philippe Demenet, Bayar Editions, 2016, 188 pages.

Vera Baboun est une Palestinienne chrétienne, professeure d’université (de littérature anglo-saxonne); elle est la première femme élue en 2012 maire de Bethléem; elle est très engagée dans l’émancipation des femmes et l’éducation des jeunes.

 

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