
L’Association belgo-palestinienne revient sur la bataille sémantique qui oppose Israéliens et Palestiniens.
Le traitement médiatique de la question palestinienne a un impact sur la représentation que se fait le public du conflit et par conséquent sur la réponse politique qui y est apportée. Le conflit qui oppose Israéliens et Palestiniens est aussi, et ce depuis toujours, une guerre des mots.
Un exemple en est la manière dont les Israéliens rebaptisent les lieux palestiniens, notamment pour nommer les colonies. Ainsi le lieu où se situe la colonie de Har Homa (au sud de Jérusalem) s’appelle à l’origine Abu Ghneim. Qui utilise encore ce nom ? La disparition de cette appellation représente l’oubli de l’origine palestinienne du lieu. Ce phénomène de « colonisation par les mots » est omniprésent à la fois en Israël pour effacer le passé arabe pré-1948 et dans le Territoire palestinien occupé.
Voilà pourquoi il est d’autant plus important d’utiliser les mots justes pour parler du conflit. Et le droit international représente le meilleur guide pour tenter d’approcher la réalité avec neutralité et objectivité. A l’aide des multiples résolutions et autres textes de droit international, l’ABP analyse des dénominations régulièrement utilisées par les médias quand il est question d’Israël et de la Palestine.
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