A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’ABP et la coordination PJPO – Brabant Wallon vous ont proposé une vidéo-conférence sur les multiples formes de violences dont les femmes palestiniennes souffrent et saluer leur détermination dans la lutte pour leurs droits.
S’il est vrai que les violences contre les femmes constituent, partout dans le monde, l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus dévastatrices et, par ailleurs, les moins dénoncées, en Palestine occupée, ces violences sont exacerbées par un confinement qui dure depuis 72 ans.
Qui peut, mieux que la psychiatre Samah Jabr, témoigner, de par sa pratique médicale et thérapeutique, des maltraitances et traumatismes quotidiens endurés par les Palestiniennes et, à la
fois, dénoncer la violence structurelle et oppressive de l’occupation israélienne ?
fois, dénoncer la violence structurelle et oppressive de l’occupation israélienne ?
Aujourd’hui plus que jamais et où qu’elles se trouvent, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza ou dans l’exil, les Palestiniennes sont sur tous les fronts. Ainsi, elles sont majoritaires dans les universités, jouent un rôle essentiel dans la vie familiale, sociale, économique, … et certaines sont même devenues des figures emblématiques de la résistance palestinienne ! « Se battre pour nos droits, c’est se battre contre l’occupation ! » scandent-elles à l’unisson.
* Samah Jabr est psychiatre psychothérapeute et auteure. Elle dirige depuis 2016 l’Uni té de santé mentale du ministère palestinien de la Santé, et publie depuis les années 2000 des chroniques sur les conséquences psychiques de la vie sous occupation israélienne les Palestinien.ne.s. Ses chroniques ont fait l’objet d’un documentaire intitulé « Derrière les fronts » d’Alexandra Dols en 2017 et d’un ouvrage éponyme publié aux éditions Premiers Matins de Novembre en 2018.