Un médicament TEVA ? Non merci ! – Osez le boycott!

teva_rueneuveLe samedi 16 juin, les militants de l’ABP se sont rendus à la Rue Neuve pour sensibiliser le public sur un nouveau produit israélien à boycotter : les médicaments de l’entreprise pharmaceutique TEVA. Afin d’attirer les regards, une boîte de médicaments géante a été fabriquée (voir photo).

Un dépliant était distribué aux passants avec les informations suivantes:

La firme pharmaceutique israélienne TEVA est  le leader du  marché des médicaments génériques.  Le succès de cette société est utilisé par le gouvernement israélien afin de « blanchir » la réputation du pays, ternie par sa politique d’occupation et de colonisation du Territoire Palestinien Occupé.

Une politique d’occupation qui a des conséquences sur la santé des Palestiniens, notamment :

–         Les enfants et les adultes souffrent de traumatismes psychologiques et physiques suite aux arrestations, aux incursions, aux violences de l’armée.

–         Près de 60% des enfants dans la Bande de Gaza souffrent d’anémie et de malnutrition, à cause du blocus imposé par Israël.

–         Les Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza n’ont pas l’accès garanti aux hôpitaux spécialisés de Jérusalem-Est et ne peuvent accéder 24 h sur 24 aux services de santé vu les restrictions à la liberté de circulation imposées par Israël : mur, checkpoints, couvre-feu. *

–         Le blocus de la bande de Gaza entraine une pénurie de médicaments vitaux.

* Rapport de l’OMS

En indiquant à votre médecin et/ou votre pharmacien que vous souhaitez d’autres médicaments génériques que ceux de la marque TEVA,

Vous exprimez votre indignation face aux violences physiques et psychiques exercées par Israël contre la population civile palestinienne,

Vous exercez une pression sur le gouvernement israélien, afin qu’il respecte le droit international et le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

La Palestine,

Son peuple mal traité

Fatima est atteinte d’un cancer qui fragilise son squelette au point qu’elle souffre de fractures multiples. Elle est soignée au service d’oncologie de l’hôpital d’Ash-Shifa, à Gaza. Son état requière d’urgence une radiothérapie et l’administration de médicaments pour renforcer son système osseux, mais ces traitements sont indisponibles en raison du blocus de la bande de Gaza. « Chacun de ses mouvements est un calvaire » dit sa fille Ahlan. Le cas de Fatima est loin d’être  isolé : le ministère de la santé rapporte que 40% médicaments vitaux sont indisponibles, ainsi que nombre d’anti-douleurs.

Rula avait 29 ans en 2003 lorsqu’elle a été forcée d’accoucher par terre sur un chemin de terre, à proximité du check point de Beit Furik. Malgré les supplications de son mari qui l’accompagnait, les soldats israéliens ont refusé de les laisser passer pour se rendre à Naplouse, à l’hôpital. « J’ai accouché dans la poussière comme un animal, J’ai tenu le bébé dans mes bras, elle a bougé un peu mais après quelques minutes, elle est morte dans mes bras ».

Le cas de Rula n’est pas isolé : une étude de l’université américaine d’Ann Arbor menée entre 2000 et 2007 a estimé que 10% des Palestiniennes enceintes avaient été empêchées de traverser le mur, juste avant leur accouchement : 69 bébés sont nés à des check-points, 35 bébés et cinq mères sont décédés.

osez-le-boycott-teva-page-1

osez-le-boycott-teva-page-2

One thought on “Un médicament TEVA ? Non merci ! – Osez le boycott!

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Top