15 Mai 1948, la Nakba, la catastrophe en arabe.
Les historiens israéliens ont longtemps nié l’expulsion forcée des autochtones palestiniens et les massacres qui l’ont accompagnée. Mais en rejoignant en cela les narrations qu’en faisaient les historiens palestiniens, de ” nouveaux” historiens israéliens reconnaissent aujourd’hui le plan d’expulsion et les violences qui ont sous-rendu la création de l’état d’Israel et jeté 750,000 Palestiniens sur les routes de l’exil. La Nakba, c’est aussi le fait que ces Palestiniens exilés aient été systématiquement empêchés pa Israel de revenir dans leur foyers une fois la guerre de 1948 terminée. Les réfugiés attendez toujours de pouvoir revenir dans leur pays. Pour tous les Palestiniens, de l’intérieur comme de la diaspora, la Nakba représente le début d’une longue série de catastrophes : déplacements forcés, exil, occupation, colonisation, arrestations, assaillants, destructions…
Sommaire
– Edito : le sort tragique des réfugiés
– Dossier : la longue attente des réfugiés palestiniens
– Yarmouk, les damnés de la terre
– Les réfugiés palestiniens attendent toujours une solution
– “En israel, un bon Arabe est un Arabe invisible”
– Un “nouveau ” Moyen-Orient – Partie 1
– In extremis, entre extrémistes !
– Ce que disent les élections israéliennes
– La détention, arme de choix du sociocide palestinien
– Rapport annuel des chefs de mission de l’Union européenne