
Le temps qu’il reste, film franco-israélo-palestinien d’Elia Suleiman, avec Elia Suleiman, Ali Suliman, Saleh Bakri, Sarnar Tanus, langues : arabe et français, sous-titres français, présenté en mai 2009 au Festival de Cannes 2009. DVD
Elia Suleiman est un acteur et réalisateur palestinien, auteur de “Intervention divine” (2002) et “It must be Heaven” (2019).
Ce film est le carnet de route d’une famille palestinienne vivant à Nazareth, de 1948 à nos jours. Le récit couvre quatre périodes; les trois dernières sont essentiellement autobiographiques.
- durant la guerre de 1948: le grand-père d’Elia, maire de Nazareth, signe la capitulation de la ville selon les conditions imposées par la Haganah;
- en 1970: Elia est un enfant. La télévision passe des images de la mort de Nasser;
- en 1980, Elia est adolescent. Sa tante perd la mémoire et son père est mourant;
- dans la dernière partie, contemporaine, Elia joue son propre rôle. Il veille sa mère qui vit ses derniers jours.
Tout au long, la présence israélienne est lourdement présente et ressentie sous la forme de patrouilles militaires, d’unités d’intervention contre des manifestants,…,jusqu’à la scène finale qui montre le cinéaste sautant par dessus le Mur de séparation érigé par Israël en Palestine.