Le taux de chômage à Gaza reste parmi les plus élevés du monde pour la seconde moitié de 2010, a déclaré mardi l’agence de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
L’étude menée par l’organisation a déclaré que plus de 45,2 % de la population en âge de travailler dans l’enclave côtière étaient au chômage, une légère amélioration par rapport aux 45,7 % de chômeurs pour la période similaire en 2009.
L’emploi a diminué d’environ 2,9 % au cours de la seconde moitié de 2010, par rapport au premier semestre, une perte de plus de 5.900 emplois sur 190.365.
Pendant ce temps, selon le rapport, le salaire nominal moyen par jour a augmenté d’environ 2,3 % à 58,8 NIS, tandis que la proportion de la population de réfugiés au travail a continué de diminuer, de même que le secteur privé, qui ont chuté de 8 %. Dans le même temps, la proportion de non-réfugiés au travail a augmenté dans au cours de l’année de référence, selon le rapport.
Selon l’étude, l’emploi dans le secteur public du Hamas est resté élevé, avec plus de 53% de tous les réfugiés employés travaillant dans le secteur public.
L’estimation moyenne de réfugiés à Gaza en âge de travailler se monte à 575.900 personnes.
« Ce sont des tendances inquiétantes et les réfugiés, qui représentent les deux-tiers des 1,5 million d’habitants de la bande de Gaza, ont été les plus durement touchés », a déclaré Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, dans un communiqué au sujet du rapport.
« Si l’objectif de la politique de blocus était d’affaiblir l’administration du Hamas, les chiffres de l’emploi public suggèrent que cela a échoué », a ajouté Gunness.
Israël a imposé un blocus sur la bande de Gaza après l’élection du Hamas en janvier 2006 et l’enlèvement du soldat de l’armée israélienne Gilad Shalit, présumé détenu dans la Bande.
Par Haaretz