Israël intercepte des militants juifs voguant vers GazaActualités 28 septembre 20108 février 2017Le catamaran Irene battant pavillon britannique a été arraisonné sans incident au large de Gaza, à l’intérieur d’une zone nautique de 20 milles considérée par Israël comme partie des eaux territoriales de Gaza, dit un communiqué militaire. Le voilier a été dirigé sur le port israélien d’Ashdod.Le groupe de 9 militants originaires d’Israël, de Grande-Bretagne, d’Allemagne et des Etats-Unis, était parti dimanche de Chypre dans le but de défier le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza et d’attirer l’attention sur les souffrances des Palestiniens habitant ce territoire.Le voilier Irène, avec à son bord des militants pacifistes, quittent Chypre en direction de Gaza, le 26 septembre 2010 (© AFP Hasan Mroue)Un rescapé des camps de la mort nazis se trouvait à bord. « Israël n’a pas de frontières morales », avait dit Reuben Moskovitz, âgé de 82 ans, avant l’appareillage. Il avait expliqué sa participation à l’opération en disant: « Je suis un survivant, et lorsque j’étais dans le ghetto, que j’ai failli mourir, j’espérais qu’il y aurait des êtres humains qui me témoigneraient aide et compassion. »Les autorités israéliennes n’apprécient pasUn porte-parole du chef de l’armée israélienne a déploré que « la Marine et l’armée soient ainsi détournées de leur mission première » pour mener « une opération surréaliste » contre des activistes embarqués sur un voilier. « Cela avait pour seul but d’attirer l’attention des médias et mener une provocation. C’est particulièrement regrettable car il s’agit d’un groupe de juifs et de citoyens israéliens, dont certains ont le rang d’officier au sein des IDF », a-t-il dit.Le porte-parole se référait à Yonathan Shapira, ancien pilote de l’armée de l’air, aujourd’hui membre des Combattants pour la paix.Les militants à bord de l’Irene ont expliqué qu’ils transportaient une cargaison symbolique de médicaments, un kit de purification d’eau et des jouets. Peu de temps avant leur interception, ils avaient annoncé qu’ils n’opposeraient aucune résistance. « Nous sommes non-violents », a dit au micro de Radio Israël l’Israélien Rami Elhanan, dont la fille a perdu la vie dans un attentat suicide palestinien en 1997.D’après une dépêche Reuters Share on Facebook Share Share on TwitterTweet Share on LinkedIn Share Send email Mail Print Print